La Méthode OKR pour les RH : Le Guide pour Aligner Stratégie et Performance

Alignez votre stratégie RH avec des OKR clairs. Découvrez notre guide pratique avec des exemples pour le recrutement, l'engagement et la performance de vos équipes.

Dans un monde où les départements RH sont de plus en plus sollicités pour être des partenaires stratégiques, une question demeure : comment s'assurer que les actions quotidiennes de nos équipes contribuent réellement à la vision globale de l'entreprise ? Comment passer de "l'occupation" à "l'impact" ?

C'est précisément le défi que la méthode OKR (Objectives and Key Results) vient relever. Dans une discussion éclairante menée par Amelie Alleman, l'expert Thomas Dusart, fondateur de DOKR et OKRscore, a décrypté les secrets de cette approche transformative. Nous avons synthétisé pour vous les points essentiels pour faire des OKR un levier de performance pour les RH.

OKR : Qu'est-ce que c'est, au juste ?

Au-delà de l'acronyme, la méthode OKR est un framework de management qui aide les organisations à aligner leurs équipes autour d'objectifs ambitieux et mesurables. Sa puissance réside dans une distinction fondamentale que Thomas Dusart martèle : la différence entre l'output (ce que l'on fait) et l'outcome (le bénéfice que l'on génère).

  • L'Output : "Nous avons lancé un nouveau logiciel." C'est une action, une tâche accomplie.
  • L'Outcome : "Nous avons augmenté nos revenus récurrents de 15 %." C'est le résultat, l'impact de l'action.

La méthode OKR force les équipes à se concentrer sur l'outcome. La structure est simple :

  1. Objectif (O) : C'est la direction, la destination. Il doit être qualitatif, ambitieux et inspirant. Il répond à la question : "Où voulons-nous aller ?"
  2. Key Results (KR) ou Résultats Clés : Ce sont les bornes kilométriques qui indiquent si nous sommes sur la bonne voie. Ils doivent être quantitatifs, mesurables et limités dans le temps. Ils répondent à la question : "Comment saurons-nous que nous y sommes arrivés ?"

Exemple simple :

  • Objectif : Améliorer significativement la satisfaction de nos employés pour devenir un employeur de choix.
  • Résultat Clé 1 : Augmenter le score eNPS (Employee Net Promoter Score) de 20 à 40 d'ici la fin du trimestre.
  • Résultat Clé 2 : Réduire le taux de turnover volontaire de 15 % à 10 % sur la même période.

La Différence Cruciale : OKR vs. KPI

Une confusion fréquente pour les professionnels RH est la distinction entre OKR et KPI (Key Performance Indicators). Thomas Dusart propose une analogie simple et puissante :

  • Les KPI mesurent la santé de l'entreprise (le business as usual). Ce sont les indicateurs du tableau de bord de votre voiture (vitesse, niveau d'essence). Ils doivent rester stables ou s'améliorer légèrement. Exemples : chiffre d'affaires mensuel, taux d'absentéisme.
  • Les OKR mesurent la transformation et l'ambition. C'est le GPS qui vous guide vers une nouvelle destination. Ils sont temporaires et visent un changement majeur. Exemples : Lancer un nouveau marché, implémenter un nouvel SIRH.

En résumé :

CaractéristiqueKPI (Key Performance Indicator)OKR (Objective & Key Result)ObjectifMesurer la santé et la performance continuePiloter le changement et la transformationNatureQuantitatif, souvent permanentQualitatif (O) et quantitatif (KR), temporaireFocalisationBusiness as UsualAmbition, nouveaux projetsExemple RHTaux de rétention des employésAugmenter l'engagement de 20% suite à un plan d'action

Mettre en Place les OKR en RH : Exemples Concrets

Comment la méthode OKR s'applique-t-elle concrètement au management de la performance RH ? Voici des exemples tirés de l'expertise de Thomas Dusart:

1. Renforcer la Marque Employeur

  • Objectif : Devenir une référence en matière de marque employeur pour attirer les meilleurs talents du secteur.
  • Résultat Clé : Augmenter de 30 % le nombre de candidatures spontanées qualifiées d'ici 6 mois.

2. Optimiser la Productivité du Département RH

  • Objectif : Implémenter un nouveau SIRH pour libérer du temps sur les tâches administratives et se concentrer sur la stratégie.
  • Résultat Clé : Augmenter de 25 % le nombre d'employés gérés par collaborateur RH, sans dégrader la qualité de service.

3. Conquérir un Nouveau Marché

  • Objectif : Mettre en place un processus de recrutement efficace pour notre expansion sur le marché américain.
  • Résultat Clé : Recruter 5 talents stratégiques basés aux États-Unis d'ici la fin de l'année.

Les Clés du Succès (et les Pièges à Éviter) pour une Implémentation Réussie

Se lancer dans les OKR n'est pas qu'une question d'outils, c'est avant tout un changement culturel. Voici les facteurs clés de succès identifiés par Thomas Dusart:

1. Le Sponsoring du Top Management : Non Négociable

C'est la condition sine qua non. Si la direction ne "parle" pas OKR, ne les utilise pas pour communiquer ses propres priorités et ne montre pas l'exemple, la démarche est vouée à l'échec. L'alignement doit partir du sommet.

2. L'Autonomie et la Focalisation : Moins, c'est Plus

Les OKR ne sont pas "cascadés" de haut en bas. La direction fixe la vision (les objectifs de l'entreprise), et chaque équipe définit en autonomie comment elle va y contribuer. La clé est la focalisation : une équipe ne devrait pas avoir plus de 1 ou 2 OKR transformatifs par trimestre. Cela protège les équipes des "bonnes idées" intempestives et les aide à se concentrer sur ce qui crée le plus de valeur.

3. Le Droit à l'Erreur : Séparez OKR et Rémunération

C'est un point critique. Lier directement la rémunération variable à l'atteinte des OKR tue l'ambition. Les équipes fixeront des objectifs faciles à atteindre pour sécuriser leur bonus, au détriment de l'innovation. Les OKR doivent favoriser un environnement de sécurité psychologique où l'on peut se tromper, apprendre et s'ajuster.

4. La Discipline et les Rituels : Créez des Champions

La méthode OKR demande de la rigueur : des points de suivi réguliers, des rétrospectives trimestrielles pour analyser les succès et les échecs. Pour maintenir cette dynamique, il est essentiel de nommer des "OKR Champions" au sein des équipes. Ces référents deviennent les gardiens de la méthode, formés pour aider leurs collègues et assurer la cohérence du processus.

Conclusion

La méthode OKR est bien plus qu'un simple outil de suivi. C'est un véritable framework pour traduire une stratégie RH ambitieuse en actions concrètes et mesurables. Pour réussir son implémentation, retenez ces trois piliers :

  1. Focalisez-vous sur l'impact (outcome) plutôt que sur l'activité (output).
  2. Assurez-vous d'un sponsoring total de la direction pour garantir l'alignement.
  3. Déconnectez les OKR de la rémunération pour encourager l'ambition et le droit à l'erreur.

Pour une immersion complète dans le sujet et pour écouter l'échange intégral, retrouvez le podcast d'Amelie Alleman.

Adopter les OKR, c'est finalement faire le choix de transformer la culture de la performance, en donnant à chacun la clarté et le sens nécessaires pour non seulement travailler plus, mais surtout, travailler mieux.

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70 % des transformations échouent à cause du facteur humain. Découvrez le guide RH inspiré du cas RTBF pour réussir votre conduite du changement et ne laisser personne de côté.Je vais être franche avec vous. Le mot "transformation" me fatigue. On l'entend partout, dans tous les comités de direction, sur toutes les slides PowerPoint. Le problème ? On l'a vidé de son sens. On l'a réduit à des organigrammes, des process et des outils. On a oublié que transformer une entreprise, c'est avant tout accompagner des êtres humains qui perdent leurs repères.Quand j'ai discuté avec Christine Thiran, DRH de la RTBF, j'ai compris que j'avais en face de moi une leader qui n'avait pas oublié. Elle a piloté une des mutations les plus profondes du paysage médiatique belge, non pas depuis une tour d'ivoire, mais depuis les tranchées, au plus près de ses équipes.Son témoignage est un antidote puissant à la déshumanisation du changement. Oubliez les consultants et les schémas complexes. Voici les leçons humaines d'une transformation radicale.Le choc initial : Accepter et nommer le deuilImaginez la scène. Vous réunissez vos 200 meilleurs cadres. Des gens qui ont bâti leur carrière, leur identité professionnelle, au sein d'une structure qu'ils connaissent par cœur. Et là, vous leur annoncez la nouvelle.Christine le raconte sans détour : « On a annoncé à tous ces cadres qu'une grosse partie allait devoir… on allait leur retirer leur mandat. »Le mot est lâché : "retirer". Ce n'est pas une "évolution de carrière", c'est une perte. Une perte de statut, de repères, de relations de travail construites sur des années. C'est précisément à cet instant, en niant l'impact émotionnel, que la plupart des plans de transformation sèment les graines de leur propre échec.Ce que Christine et son équipe ont eu l'intelligence de faire, c'est de nommer les choses. Ses mots sont forts et résonnent encore en moi : « On a fait énormément de programmes d'accompagnement, de gestion du deuil parce que couper, casser les équipes comme ça… il y a un deuil. Il faut le reconnaître, même si mon patron, ça l'énervait que je parle de ça. »Parler de "deuil" en entreprise, ça peut paraître excessif. Pourtant, c'est exactement ce que modélise la célèbre Courbe du Changement d'Elisabeth Kübler-Ross. Initialement appliquée aux phases du deuil, elle décrit parfaitement les étapes émotionnelles que traverse un collaborateur face à un changement majeur : le choc, le déni, la colère, la négociation, la tristesse, et enfin, l'acceptation. Ignorer ces phases, c'est la garantie de voir la résistance s'installer durablement.‍La Courbe du Changement : Comprendre les phases émotionnelles d'une transformation.‍La philosophie cardinale : "Ne laisser personne sur le bord"Face à ce chaos émotionnel, une seule boussole a guidé l'action de la DRH de la RTBF. Une phrase simple, mais qui change tout.« Il était juste essentiel de ne laisser personne sur le bord. [...] Le pire, c'est de laisser les gens sur le côté. Ils ne comprendront pas et ils commenceront à avoir des pensées qui ne sont pas positives. »Cette phrase n'est pas un vœu pieux. C'est une stratégie. C'est la conviction que l'énergie dépensée à accompagner chaque individu est un investissement, et non un coût. Concrètement, ça veut dire quoi ? Christine explique avoir "motivé ses équipes à aller chercher les gens", à comprendre pourquoi un cadre n'avait pas postulé à un nouveau poste, à s'assurer que chacun avait une porte de sortie ou un chemin de transition clair.Cette approche est aux antipodes de la méthode classique qui consiste à annoncer le plan et à laisser les gens se débrouiller. Le résultat ? Ce chiffre n'est pas une intuition, mais une dure réalité. Une étude fondatrice de la Harvard Business Review ("The Hard Side of Change Management") confirme que près de 70 % des initiatives de transformation échouent. La raison principale ? Les entreprises se concentrent sur les aspects techniques (structure, process) et négligent l'élément humain, la "partie soft", qui est en réalité la plus dure à gérer. En ne laissant personne sur le côté, la RTBF n'a pas seulement fait preuve d'humanité ; elle a désamorcé la principale bombe à retardement de son projet.(Source : "The Hard Side of Change Management", Harold L. Sirkin, Perry Keenan, and Alan Jackson, Harvard Business Review, Octobre 2005. URL : https://hbr.org/2005/10/the-hard-side-of-change-management)La mécanique du succès : Allier le sens et la structureAvoir une philosophie, c'est bien. Avoir une méthode pour l'appliquer, c'est mieux. Le célèbre modèle de conduite du changement en 8 étapes de John Kotter offre une grille de lecture parfaite pour comprendre la réussite de la RTBF. Si l'entreprise n'a pas consciemment coché chaque case, on retrouve l'esprit de ces étapes clés dans son approche.Voici les 8 étapes du modèle de Kotter :Créer un sentiment d'urgence.Former une coalition directrice puissante.Développer une vision et une stratégie.Communiquer la vision du changement.Donner aux employés le pouvoir d'agir.Générer des victoires à court terme.Consolider les acquis et produire encore plus de changement.Ancrer les nouvelles approches dans la culture d'entreprise.Dans son témoignage, Christine met particulièrement l'accent sur les étapes 1, 4 et 6. L'urgence (la survie du média face aux nouveaux usages), la communication de la vision (« On a passé beaucoup de temps à expliquer le sens, le pourquoi. 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De reconnaître la douleur, de donner un cap clair et de ne jamais, jamais, considérer l'humain comme une variable d'ajustement.La vraie transformation ne se mesure pas à la beauté du nouvel organigramme, mais à la résilience et à la confiance des équipes qui l'ont traversée.Et vous, dans vos transformations, comment vous assurez-vous que personne ne reste sur le bord du chemin ?Envie d'aller plus loin?Cette question en amène une autre, tout aussi cruciale : une fois la nouvelle structure en place, comment s'assurer que les nouveaux rôles soient clairs, motivants et vraiment alignés avec la vision ? Car le risque est grand de retomber dans ses travers avec des fiches de poste qui ne reflètent pas le changement.Transformer les rôles sur le papier est une chose. Les faire vivre en est une autre. C'est un défi que je rencontre tous les jours. C'est pourquoi nous organisons des sessions d'introduction à Jobloom, courtes et interactives. L'objectif ? Vous montrer concrètement comment repenser vos descriptions de mission pour en faire de véritables outils de management et de motivation.Pour découvrir une méthode et des exemples concrets, rejoignez l'une de nos prochaines sessions. L'inspiration est garantie.‍

Quand j’ai accouché, on m’a dit : « Il faut tout un village pour élever un enfant. » Aujourd’hui, je peux vous dire qu’il en faut deux pour faire grandir une start-up. 

Parce qu'entreprendre, ce n’est pas juste « kiffer sa liberté » et « disrupter des marchés ». C’est se lever avec 1000 idées et se coucher avec 1000 doutes. (Quand on a le luxe de dormir, évidemment). 🙃 Et dans tout ce chaos, on a besoin d'alliés. Des vrais. Nos investisseurs en font partie. Mais je ne parle pas ici d’un chèque et d’un pouce levé en visio chaque trimestre. Je parle de gens qui s'impliquent, qui s'exposent, qui prennent des risques avec toi. Je parle de gens qui : 👉 décryptent tes silences. 👉 te disent ce que tu n’as pas envie d’entendre. 👉 t’aident à transformer une intuition floue en plan d’action clair. Parce que oui, les boards, c’est bien. Mais c’est souvent trop espacé, trop superficiel, trop poli, trop verni. Trop loin du réel. Alors chezJobloom, j'ai voulu faire autrement. On a organisé notre tout premier Investor Day avec des ateliers de réflexion. Et on a travaillé, ensemble. Et franchement ? Cela m'a fait beaucoup de me sentir soutenue et entourée. C’est ça, la smart money pour moi. 😊 Pas juste du cash mais de l’écoute, du cerveau, du temps offert. Le plus dur maintenant ? Faire durer ça. En faire une habitude. Un réflexe collectif. Et amplifier encore la dynamique. À tous ceux qui investissent avec le cœur, la tête et le temps : merci. 🙏 Vous ne financez pas juste des boîtes. Vous aidez à rendre l’impossible… un peu plus possible. Et pour nous, fondateurs… ça change tout. Vraiment.

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Amélie Alleman invitée sur LN24 : Jobloom au cœur de l’actualité RH 

Amélie Alleman, fondatrice de Jobloom et Betuned, était récemment l’invitée de la chaîne d’information LN24 pour évoquer les enjeux du recrutement en PME et la manière dont la technologie peut transformer l’expérience candidat et recruteur.Au cours de cette interview, elle revient sur son parcours entrepreneurial, les origines de Jobloom, et les défis auxquels font face les petites et moyennes entreprises pour attirer les bons talents dans un marché tendu. Elle explique comment Jobloom permet aux PME de créer une page carrière vivante, de diffuser leurs offres en un clic, et de gérer les candidatures simplement grâce à l’intelligence artificielle.Un échange clair, concret et inspirant sur l’avenir du recrutement digitalisé.

Les indicateurs clés de performance à suivre pour évaluer l'efficacité de votre recrutement 

Découvrez les 5 indicateurs de performance clés pour optimiser votre recrutement en 2025 : taux de conversion, temps de recrutement, qualité des candidatures, coût par embauche et satisfaction des candidats. Améliorez votre processus RH et attirez les meilleurs talents avec des données précises et exploitables. Téléchargez notre guide gratuit !Introduction : Pourquoi il est essentiel de mesurer l'efficacité de votre recrutement en 2025« Si vous ne mesurez pas, vous ne pouvez pas améliorer. » Ce dicton n'a jamais été aussi pertinent dans le domaine du recrutement. En 2025, face à une lutte exacerbée pour le talent et à l'évolution des attentes des candidats, les entreprises doivent absolument suivre les indicateurs clés de performance (KPI) pour optimiser leur processus de recrutement.Loin d'être de simples chiffres, ces indicateurs clés de performance permettent de répondre à des questions essentielles :Mon processus de recrutement est-il trop long ?Attire-je les bons profils ou trop de candidats inappropriés ?Mon budget de recrutement est-il bien dépensé ?L'expérience des candidats est-elle optimisée ?Une étude de LinkedIn Talent Solutions révèle que 77% des recruteurs sont d'avis que l'optimisation des indicateurs de performance RH est devenue une priorité stratégique pour améliorer leur efficacité.Dans cet article, nous fournissons un aperçu détaillé des 5 indicateurs de performance clés essentiels que vous devrez suivre en 2025 pour améliorer vos performances et garantir une expérience optimisée pour les candidats.1. Le taux de conversion de candidat à embaucheL'un des premiers indicateurs à surveiller est le taux de conversion entre les différentes étapes du recrutement. Cela vous permet d'identifier à quel moment les candidats quittent le processus et d'ajuster votre stratégie.Comment calculez-vous cela ?Nombre de candidats retenus/Nombre de candidatures reçues x 100💡 Exemple pratique :Si vous recevez 500 candidatures pour un poste et que vous en embauchez 5, votre taux de conversion est de 1%. Si ce pourcentage est trop bas, cela peut indiquer un décalage entre votre offre d'emploi et les profils qu'elle attire.‍Selon Glassdoor, les entreprises avec un processus de recrutement optimisé voient une augmentation de 30% du taux de conversion des candidatures qualifiées.2. Temps de recrutement (Temps jusqu'à l'embauche vs Temps jusqu'à pourvoir le poste)Le Time to Hire (temps entre la première interaction avec un candidat et son embauche) et le Time to Fill (temps total pour pourvoir un poste) sont cruciaux pour mesurer l'efficacité du recrutement.Pourquoi est-ce important ?‍✔ Un processus de recrutement trop long entraîne la perte de talents au profit d'entreprises plus réactives. ✔ Cela provoque une surcharge de travail pour les équipes en attendant le nouvel employé. ✔ Cela a un impact direct sur la productivité et les coûts opérationnels.📌 Référence 2025 :Une étude de SHRM (Society for Human Resource Management) révèle que le temps moyen de Time to Hire est de 24 jours, tandis que les entreprises de premier plan embauchent en moins de 15 jours.‍3. La qualité des applicationsAttirer de nombreux candidats est une bonne chose. Attirer les bons, c'est mieux. Cet indicateur de performance permet de savoir si les candidats qui postulent correspondent réellement aux besoins du poste.Comment l'évaluez-vous ?‍✔% des candidats qui passent la première phase du recrutement. ✔ Score de correspondance (fourni par certains ATS comme Jobloom). ✔ Taux de rétention après 6 mois : si un nouvel employé quitte son poste dans les 6 mois, cela peut révéler un problème d'alignement entre la mission et les attentes du candidat.4. Coûts par embaucheLe recrutement efficace devrait être rentable. Le Cost per Hire mesure l'investissement nécessaire pour chaque embauche.Calcul :‍Totale kosten van werving/Aantal aangenomen personenIncluez dans votre calcul : ✔ Coûts de publication des annonces. ✔ Coûts des outils RH (ATS, sites d'emploi). ✔ Temps consacré par les recruteurs. ✔ Coûts de formation et d'intégration.📌 Référence 2025 :Les coûts moyens par embauche en Europe sont estimés à 4 425 €, variant de 1 500 € pour les PME à 8 000 € pour les grandes entreprises (source : Glassdoor Economic Research).‍👉 À lire également : Comment Huggys a multiplié par 12 son taux de conversion de candidats dans le secteur de l'hôtellerie, un exemple concret de transformation du recrutement grâce aux KPI, à la numérisation et à une meilleure gestion des candidatures.5. Taux de satisfaction des candidats et des employeursLe recrutement ne se termine pas avec l'embauche. Un bon indicateur de performance est la satisfaction des candidats et des managers.Comment mesurez-vous cela ?‍✔ Enquêtes de satisfaction après l'embauche. ✔ Retour d'information après 3 mois concernant l'intégration du nouvel employé. ✔ NPS (Net Promoter Score) pour mesurer la satisfaction générale.ConclusionSuivez ces 5 indicateurs de performance clés stratégiques vous permettront d'améliorer l'efficacité de votre recrutement, d'attirer les bons talents et d'optimiser vos coûts.📘 GUIDE GRATUIT : Optimisez votre site carrière et attirez les meilleurs talents !🚀 Téléchargez notre guide complet et découvrez comment structurer vos KPI, améliorer l'expérience des candidats et augmenter l'efficacité de votre recrutement.